Chers humains,
Vous entendez souvent parler de chiens qui ont été maltraités et violentés. On se dit souvent que ça n’arrivera jamais à l’une des boules de poils que l’on connait, que personne n’est capable de faire ça. Et pourtant, ça arrive. Je suis de ceux-là.
Je m’appelle Yapock, ou Youp pour les intimes. Je suis né pendant l’été 2018, pensant arriver dans un monde où amour et gentillesse règnent. J’ai vécu à la rue dès mon plus jeune âge. Je n’ai jamais voulu de cette vie, c’est pourtant celle que l’on m’a donnée.
Malgré des débuts difficiles, des humains me donnaient parfois à manger. Je les laissais me caresser. Ils m’ont souvent dit qu’un jour mon heure viendrait, que je connaîtrais alors cette vie rêvée, en famille. Cette heure est venue, un peu après ma première année dans la rue. Je suis monté dans un camion qui m’a amené droit vers cette nouvelle aventure : la chaleur d’un foyer en France.
Dès mon arrivée, un amoureux des animaux m’a observé et a vu que quelque chose n’allait pas. J’ai dû passer sous une grosse machine pour que des humains voient l’intérieur de mon corps et c’est ainsi qu’ils ont appris la nouvelle : multiples fractures solidifiées à la hanche, fracture de la tête fémorale, de l’os du bassin, ce qui engendre une luxation complète et permanente de la rotule. Au-delà d’une opération obligatoire pour m’éviter d’être grabataire d’ici deux ans, j’aurai besoin d’une rééducation et de balnéothérapie pour parfaire ma convalescence et me remettre sur pattes comme un chien normal.
Les vétérinaires disent que c’est un secret que je traîne avec moi depuis chiot. Il m’est arrivé des choses, des choses douloureuses et horribles mais j’ai tenu le choc, parce que je voulais vivre mon rêve. Grâce aux humains qui m’ont pris en charge, j’ai su que je ne retournerai jamais en Roumanie et que cette douleur constante allait finir par disparaître.
J’ai été opéré le 16/01 et je me remets doucement. L’association Inima, qui m’a aidé à voir mon rêve se réaliser, a programmé mon opération au plus vite pour me permettre de moins souffrir. Aujourd’hui, ils ont besoin de vous pour les soutenir.
Tous les dons, mêmes les plus infimes, aideront à payer mon opération et ma convalescence, soit au moins 1200 €.
Merci, merci du fond du cœur de participer à me faire courir, jouer et gambader à nouveau.
Merci de vivre cette aventure avec moi.
Bien à vous les Cœurs unis,
Youp.
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